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La photographie, c'est un art charmant et abominable.
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La photographie, c'est un art charmant et abominable.
  • On pensait autrefois que les photos renfermaient l'âme des gens. Instantanés du quotidien, arrêts sur image, complices des souvenirs ou véritables œuvres d'art, la photographie s'exhibe... Les photos sont là, et il ne te reste plus qu'à les prendre.
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La photographie, c'est un art charmant et abominable.
28 décembre 2009

Sensuelle, organique, décadente et cacophonique.

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Anders Petersen est né en 1944 à Stockholm.

Au début des années 60, un séjour à Hambourg lui donne une sorte de déclic intérieur.

Il ne photographiera personne mais il peint et écrit.

De retour en Suède en 1966, il commence par photographier ses amis.



cafe__2_

Il part à nouveau pour Hambourg en 1967 et y découvre le café de la ville, le Cafe Lehmitz.

Il y passe trois ans et y photographie les habitués, des prostituées, des travestis, des ivrognes.

 


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Cette série devient le style Petersen, s’installer, se fondre dans le décor puis, ensuite les gens qui habitués à sa présence, retrouvent leur naturel.


Il va photographier des prisonniers, poussant la proximité en allant jusqu’à dormir en prison avec les personnes qu’il photographie








 

close


Il travaillera à photographier les pensionnaires d’un hôpital psychiatrique.





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En 1973, il sort son premier livre, Gronä Lund, sur le public d’un parc d’attractions.


On lui décerne le prix de photographe de l’année au Festival International de Photographie d’Arles en 2003.



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Il a produit des photographies de plus en plus radicales, contrastées, imprévisibles, mues par une incroyable énergie et un sentiment d’urgence.

Toujours attaché à l’humain, à son énigme, à sa solitude et à la profondeur des sentiments .

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La photographie d'Anders Petersen se fait sensuelle, organique, décadente et cacophonique.




Ces photographies, des portraits de gens, aux visages tourmentés, voire perturbés, des gens qui visiblement ne sont pas dans la norme.


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Il nous renvoie des images de mondes inhabituels, déroutants mais qui existent si prés de nous.


Pour moi il représente, le témoin, la mémoire de nos vies, et de celle des gens qui nous entourent et que l'on ne veux pas voir...

Car, pas dans la norme ? Et c'est quoi, la norme?



Ces livres:

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Café Lehmitz, 1978

Fängelsen (prison), 1984

Karnevalen i Venedig (carnaval de Venise), 1991

Ragan till kärleken  (maison de retraite) 1991

Ingen har sett alt, (un hopital psychiatrique) 1995

Anders Petersen Fotographier 1966 - 1996, livre rétrospective

Close distance, 2002 Du mich Auch, 2002




Raymond Depardon parlant Anders...

“C’est un peu par hasard que j’ai appris que Anders Petersen, ce grand photographe suédois, avait travaillé sur les villes de Gap et de Saint Etienne, ce qui est formidable, c’est de voir qu’il a gardé cet univers, très caractéristique de son premier travail sur le café Lehmitz à Hambourg, remarquable photographie sociale des années 70”.


Son site est formidable, accrocher vous, humaniste en vue.

http://www.anderspetersen.se/

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