Puisque je n'ai pas d'attraction sexuelle pour les femmes, je peux les mettre en scène comme je le souhaite vraiment."
Né en 1959 aux Pays-Bas, Erwin Olaf se prend d'amour pour la photographie par le biais du journalisme.
Il devient un grand magicien de l'image, manipulant les codes de la beauté, il explore les mismes de notre société.
Figure de proue de la photographie choc, de l'image lisse et du symbole fort.
"rien n'est plus beau qu'une très belle femme"
Une constante féminine qu'il explique : "Puisque je n'ai pas d'attraction sexuelle pour les femmes, je peux les mettre en scène comme je le souhaite vraiment."
"Quand je crée mon propre monde, je peux exprimer parfaitement ce que je veux dire."
"Rain, Hope, Grief et Fall', ici des tranches de vie arrêtées, des histoires qui restent mystérieuses, peuplées de figures parfaites, pour la plupart absorbées dans leurs pensées, figées dans des tenues parfaites, dans un décor parfait, attendant que quelque chose survienne, ou non.
Les personnages évoluent dans des scènes kitsch de l'Amérique des années 1950-1960.
"Hope", derrière les regards vides et abattus, comme arrêtés dans le temps, insensibles au monde qui les entoure, suspendues à l'abîme du précipice qui s'est ouvert
Mature (1999),
des portraits dorés de vieilles femmes dans des poses de pin-up
aguichantes
Royal Blood (2000), un portrait minimaliste en noir et blanc qui décrit la nature vindicative des membres de l’aristocratie victimes de mort dramatique
Paradise
(2001),un univers sombre et baroque d’individus rieurs, de bouffonnerie
et de démence
Separation (2003), portrait d’une famille glaciale et introvertie dans un salon stérile. Des personnages sont plaqués de la tête au pied dans un vêtement noir de latex, le symbole de l’isolement glacé des figurants.